Structurer l’avenir du projet Menus travaux: une affaire collective

Menus travaux, recherche-action réalisée par l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), projet porté par Développement social Lanaudière, franchit une nouvelle étape structurante avec la mise en place d’une gouvernance solide et cohérente. Chez Développement social Lanaudière, nous croyons profondément que les solutions durables émergent d’une intelligence collective. 

Notre ambition : co-construire, avec les forces vives de la région, un ou des modèles d’affaires concrets, viables à long terme, capables de répondre de manière humaine et innovante à des besoins réels. 

Une structure de gouvernance qui reflète notre engagement collectif

Pour assurer la cohérence, la transparence et l’efficacité de notre démarche, nous avons mis en place une structure de gouvernance composée de quatre comités complémentaires. Chaque comité a son propre champ d’action et joue un rôleclé, en dialogue constant avec les autres, pour faire avancer le projet de façon méthodique, scientifique et ancrée sur le terrain. 

Le comité de pilotage : une boussole stratégique

Il représente la pierre angulaire du projet et regroupe des représentant·e·s des organismes porteurs et des partenaires institutionnels engagés dans Menus travaux. Ensemble, ils définissent les grandes orientations du projet, assurent le suivi stratégique et veillent à la cohérence globale des actions déployées, en assurant un alignement entre la vision du projet et les réalités du territoire. L’objectif du comité est clair : faire en sorte que chaque décision s’inscrive dans une logique de pérennité et d’impact social concret. 

Le comité aviseur : un regard éclairé et critique
  • Il agit en tant qu’instance de conseil ou d’avis au comité de pilotage. Ce comité joue un rôle essentiel pour éviter les angles morts, bonifier les stratégies proposées et renforcer la légitimité du projet dans l’espace public. Il est formé de partenaires ayant une expertise en lien avec le développement du modèle d’affaires et en lien avec les besoins des personnes aînées ou en situation d’handicap. Il est composé de CAB, CISSS, DSP, élus, ÉESAD, FADOQ, Lanaudière économique, professionnels des MRC, TCGFL, TPL, SADC et UQTR. 
Le comité intersectoriel : un lieu de dialogue et d’expertise
  • Il est un espace dynamique de concertation, où se rencontrent des acteur·trice·s de divers horizons, dont les ministères concernés, afin de réfléchir collectivement à des enjeux complexes. Des partenaires d’expertise seront sollicités tels que MTES, Secrétariat aux aînés, Régie du bâtiment du Québec, CNESST, etc. C’est dans ce comité que s’articuleront les réalités du terrain et les idées novatrices. Ce comité reflètera la richesse du tissu lanaudois et l’importance d’une approche intégrée pour répondre aux défis sociaux. 
Le comité recherche : documenter pour mieux innover
  • Il assure la rigueur et la continuité du projet à travers l’évaluation, la documentation et l’analyse. Il travaille à générer des données probantes sur les impacts des actions menées, tout en alimentant une réflexion approfondie sur les meilleures pratiques à adopter. Ce comité permet non seulement de mesurer les retombées, mais aussi de nourrir le développement d’un modèle reproductible, qui pourrait inspirer d’autres régions. Il constitue ainsi le pont entre l’action locale et une vision plus large de l’innovation sociale. Le comité est composé des chercheurs provenant de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et de l’Université du Québec à Rimouski (UQR). 

Un été occupé pour les partenaires au projet

Les travaux des différents comités se poursuivront cet été, avec une vaste consultation qui mènera au scan environnemental. Ce dernier permettra d’adapter l’approche, les services et les mécanismes du projet Menus travaux, en fonction des besoins des clientèles mais aussi, en fonction de l’écosystème lanaudois.  

Les partenaires travailleront également à la définition d’un plan d’affaires qui permettra de déterminer les orientations qui seront prises, en vue de structurer un projet viable, pérenne et plus indépendant vis-à-vis des financements disponibles. 

Lucie Didié

Coordonnatrice projet recherche-action Menus travaux

Patricia DesAlliers

Coordonnatrice chantier Habitation

Crédit photo : Elyzabeth Gagnon